Bio
Ne vous y trompez pas : Gracy Hopkins n’est pas la dernière star du hip-hop américain. Il est en revanche le rappeur français le plus proche de ce qu’il se passe de l’autre côté de l’Atlantique – en mieux. Sa trap épaisse, sa voix rocailleuse et son flow démentiel font de lui, en 2017, un véritable OVNI du rap français. Le diable au corps, le jeune Parisien est déjà considéré comme l’un des meilleurs interprètes de l’Hexagone.
Quelques influences soul et jazz, des beats efficaces et aériens, des inspirations puisées dans ses origines angolaises et brésiliennes (notamment sur l’excellent « The Canção: Family ») qu’il invoque dans ses instrumentations : la recette donne envie. Un style simple, puissant et ravageur, travaillé dans des esthétiques filmiques, parfois mélancoliques et angoissées, loin du pimpant des clips américains (on peut même voir quelques références à La Haine de Matthieu Kassovitz dans le clip de « Nyctophobia: Quiproquo ») : sa prestation à Nuits sonores 2018 sera l’un des temps forts de la Nuit 1.