Pour cette 16e édition du festival, Looking For Architecture et Yves Caizergues proposent de mettre un place une scénographie autour de l’univers de «l’homme et la machine» dans le site principal des Anciennes usines Fagor-Brandt, reconfiguré pour améliorer le confort et l’expérience du public.
L’ancienne usine de machines à laver offre un site idéal pour mettre en scène la machine comme outil de production de masse. Par ses caractéristiques, l’endroit fait véritablement écho aux villes industrielles, berceaux de la musique électronique, qui ont permis de sceller un lien incontestable entre les cultures électroniques et la machine, à la fois comme outil de fabrication mais aussi comme instrument technologique.
L’Homme, ici protagoniste de Nuits sonores, fait battre le cœur des lieux : son image mise en scène au milieu du paysage industriel par un traitement artistique et festif, il devient alors icône du festival.
Par la mise en valeur et en lumière des différents outils à disposition sur le site — les bras robotisés, chaînes de montage, ouvrages de manutention, éléments de signalétique — LFA crée une toile de fond.
Ce décor sera ponctué de différentes installations mécaniques et technologiques imaginées avec Yves Caizergues et différents artistes visuels. En parallèle, un dispositif original développé par le collectif DraGones sera proposé aux festivaliers permettant de transformer cette édition en une expérience fédératrice et transversale...
De l’homme DJ/musiciens duquel émane l’intention matérialisé par ces machines au concepteur lumière qui restitue cette énergie de manière plus visuelle en passant par l’ingénieur du son qui ajuste la pression acoustique, le processus ne peut s’accomplir sans l’aide de nos fidèles machines, créées par nous et qui deviennent à juste titre l‘outil de diffusion, de nos expressions comme une extension de nous-mêmes...